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Découverte par Gorges Nevers le 8 février 1657 au cours d’une de ses explorations, l’archipel Horizon  longtemps annexé par l’Angleterre fut cédé à la France le 27 Septembre 1889. L’indépendance ne fut acquise qu’en Octobre 1986 .

La population de l'île est constituée majoritairement par les Mélanésiens (autochtones) 48%; et par la population d'origine indienne , descendant de la main d’oeuvre amenée sur l’ile par les britanniques 37 % .

Une division à l’origine des tensions communautaires qui n’ont cessé d’agiter Tanoa depuis sont indépendance.

Le pays a connu une vie politique agitée, ponctuée par plusieurs coups d'Etat.

 

En 1889 , Le pays cédé à la France par l'Angleterre, fut dépouiller de ses ressources par des vagues de missionnaires, implantant par la même occasion un commerce important de bois avec la Chine, et un point d'encrage militaire dans le pacifique.

 

Ce n'est qu'en Octobre 1964 que la France abandonna peu à peu l’île de Tanoa.

 

En 1986 un putsch de l’armée Mélanésienne prit le pouvoir, la république fut proclamée par les militaires alors en place. Beaucoup d’indiens quittèrent le pays , lui ôtant ainsi une part de sa capacité productive et suscitant des difficultés économiques importantes.

 

En mai 2001 le général des armées Mélanésienne proclame son île comme un royaume et se fait appeler Roi Keava Lichao 1er, il assujettit son armée et Tanoa devient un des plus petits pays souverain , son Monarche dirige l'armée puissante de Tanoa depuis son palais à Goergetown et exerce une forte imposition et rigueur à leur habitant .

 

En pleine zone tropicale, l’archipel de Tanoa est très fertile, sa richesse se tient à l’exportation de sucre, à la pêche,  à l’exportation de bois et aux ressources minières

L’import export majoritairement fait avec l'Australie et la Chine, permet au Roi Keava Lichao de développer fortement son économie et de satisfaire sa passion pour l’armement militaire.

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Culture

La face visible de l'histoire
La face cachée, quand la vérité est moins belle

Le parcours rebondissant d’un archipel dit paradisiaque

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1874 - L’occident à nos portes

(Traductions des écrits de Maleli Rabeni, autochtone )

 

“Nous vivions en paix sans avoir à nous soucier de nos voisins et nous avions notre propre système de commerce.

Un matin, alors que la saison des pluies avait débuté, nous vîmes une flotte d’acier apparaître sur nos côtes. Les Français avec qui nous partagions nos ressources avaient décidé de faire de notre nation la leur. L’occident était à nos portes.

L’arrivée de ce colonisateur marquerait une nouvelle étape dans l’histoire des îles Horizons avec plus d’un siècle de suprématie occidentale.

Petit à petit les anciennes idoles et notre ordre social disparut au profit du béké (descendant des colons français). L’industrialisation arriva en quelques années: une distillerie, une usine de production d’opium et deux scieries étaient sorties de terre pour l’exploitation intensive de notre île. Georgetown, ancien comptoir commercial que les britanniques avaient abandonné était devenu un lieu important de l’économie française dans le Pacifique Sud. Les valeurs de la liberté qui y étaient associées ont malheureusement laissé place à un impérialisme total.”

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13 août 1916

(Extrait du journal Le Monde)

 

Dans la nuit du 10 au 11 août dernier, la flotte allemande qui naviguait au large de Rabaul (Nouvelle-Guinée) a mené un raid sur les côtes des îles Horizons (Archipel de Tanoa) afin d’affaiblir la République Française. Les autorités de cette dernière dénombre quelques victimes civiles et plusieurs milliers de Francs de dégâts matériels.

 

La France s’était embourbée dans une guerre difficile et le Pacifique ne fut pas épargné. Pendant plus d’un mois Tanoa fut bombardé. La population se réfugia dans les hauteurs de l’île où la moindre cavité se transforma en abri de fortune. Sans distinction de classe, tous subirent lourdement cette guerre.

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1940 - La guerre du Pacifique

 

En 1940, la France capitula laissant ainsi la puissance japonaise (alliée de l’Allemagne) s’implanter dans le Pacifique Sud. La France ne fut plus en capacité de protéger ses habitants, et les autorités locales dûment collaborer avec l’envahisseur.

Au cours de l’année 1941, les institutions et les colons Français furent tous renvoyés de l’île laissant place à l’armée japonaise.

En 1942, un groupuscule initia une vaste opération de propagande afin de remobiliser les anciennes colonies britanniques et françaises. Malheureusement, les premières sanctions sur la population arrivèrent au cours de la même année et les quelques fidèles de la République furent exécutés ou obligés e participer aux expériences de l’Unité 731. Après la chute de Rabaul en 1943, les derniers japonais furent capturés par les forces américaines.

 

Ce n’est qu’en 1946 que les autorités françaises prirent de nouveau le contrôle de l’île, non sans mal. Elles ne reçurent d’ailleurs pas un accueil chaleureux digne de héros de guerre, loin de là…

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1971 - Souffle d’insurrection

Témoignage de Siceli Makinevu, autochtone

 

“La défaite des grandes puissances et la décolonisation nous avait donné des ailes.

Nous avions des rêves de liberté et de respect de nos traditions.

Dans la ligne directive diplomatique de la France, les politiques rentrèrent en conflit avec les militaires mélanésiens. Les accords signés entre la France et les futurs dirigeants de Tanoa illustraient clairement la volonté de poursuivre l’exploitation des ressources naturelles de l’île en échange de l’embauche de locaux.

Les membres présents lors de ces accords de paix et de l’indépendance de la nation constitua rapidement un conseil politique où chaque protagoniste prit le contrôle d’une des îles qui constituaient Tanoa.”

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1990 - La chute

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Petit à petit, la population devenait méfiante envers le conseil. Plusieurs groupes politiques clandestins montraient ouvertement leur mécontentement face à l’oligarchie mise en place. C’est dans cette atmosphère tendue que  le Général des armées, Keava Lichao prit la décision de renverser le conseil qui fut réduit au silence. Le Général, d’abord remercié par la population, instaura peu à peu ses lois et s’autoproclama “Roi de Tanoa” se renommant lui même “Keava 1er”.

Une monarchie était née.

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KEAVA 1er, Passionné de Guerre

Le roi et sa puissance militaire

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La Force Armée appellée “FAK” du Monarque Keava constitue la puissance militaire de la monarchie nouvellement instaurée. Elle est chargée, entre autre,  de défendre le pays et de protéger les intérêts nationaux.

Afin de remplir ses missions, elle se divise en 3 forces (la police de Tikavo, la Force Armée de Bamtéou et l’Escadron Naval de Kanaloa). Toutes sont supervisées par le Général Denis Blake.

 

La Police de Tikavo, sous la gestion du Colonel Tiffi Herboul assure la protection du territoire et des civils grâce à ses patrouilles aériennes et son unité d’infanterie terrestre. Elle gère la sécurité des citoyens, démantèle les réseaux de drogues et opère lors des nombreux braquages.

La Force Armée de Bamtéou, “LA FAB”, sous la gestion du Colonel Pierre Kamasse.

La FAB intervient sur les déplacements du monarque et les manœuvres d’envergures. Connue pour sa force d’attaque puissante et sa rigidité au combat, elle est régulièrement envoyée sur les opérations extérieures. Connue aussi sous le nom de “Régiment de L’Urgence”, elle se compose de 2 compagnies de combat,1 compagnie d’éclairage, 1 unité de commandement et de logistique et 1 unité de base et de soutien.

La carrière des militaires qui la compose est rarement longue du fait de la difficulté des missions. Elle assure d’ailleurs à ses membres une reconversion à partir de 35 ans, ne puisant dans ses soldats que les plus émérites et téméraires.

L’escadron Naval de kanaloa “L’ENK” créée en 1982 et forte de 117 hommes opérant sur une douzaine de navires, la marine de l’Archipel Horizons assure la surveillance et le maintien de la souveraineté sur les 423 km² de côtes et d’océans.

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par Emeric Leviral
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